J’ai commencé le théâtre en 2019 et me suis vite rendu compte, qu’au fond, j’en avais envie depuis longtemps.

J’adore avoir peur, surtout en coulisses. Sortir du noir et être sous la lumière.  La première fois pour moi fut en mai 2020, je devais faire un monologue, tous les autres comédiens craignaient le moment de la sortie sur le plateau, mais pas moi; j’ai adoré ce stress ! Quelle découverte ! C’était peut-être le prolongement naturel d’une facette du métier de commercial quand on présente devant une assemblée. Quelle joie de triompher de ses peurs supposées !

C’est la joie de l’interprétation sur scène, dans la dictée du texte. La deuxième grande découverte fut lors d’un duo sur un texte de Joël Pommerat. Avec ma partenaire de plateau, nous avons interprété la scène de trois manières différentes : boulevard, psychologique, tragique, sans changer une virgule au texte, uniquement par le jeu des intonations, des silences, du rythme du texte. 

La troisième découverte fut celle du corps (à mon âge il serait temps, non ?) : comment dire des choses avec la posture, les mouvements – ou absence de -, le rythme ?

Ce sont ces idées que j’utilise dans la fabrication d’un portrait avec un modèle : il s’agit d’amener en peu de temps une personne à prendre conscience du pouvoir de son corps dans la communication par l’image. Cela demande d’établir un rapport de confiance et c’est le premier défi que je cherche à surmonter.

Elle se construit dès le premier moment : image sur le CV, sur le site de l’entreprise.

Elle se poursuit lors du premier contact, qu’il soit virtuel (message), verbal (téléphonique) ou en présence( entrée en scène).